Séance couple pour un mariage dans les Alpilles

Photographe mariage Alpilles

 

La séance de Anne-Charlotte et Simon à la chapelle Saint Gabriel à Tarascon

 

Peux tu nous dire quelques mots sur votre histoire ?

Simon et moi nous sommes rencontrés il y a presque 4 ans au sein de l’équipe de ski de notre employeur commun. Nous avons eu un véritable coup de cœur réciproque, au premier regard ! Mais nous n’étions pas libres et nous avons attendus près d’un an avant de partager ce que nous ressentions l’un pour l’autre et d’entamer notre relation. Simon venait de déménager à Briançon, j’habitais Chambéry et  nous avons très tôt fixé une date limite pour vivre ensemble : si en juin 2019 nous n’avions pas trouvé de solution, je démissionnais et venais le rejoindre. Mais parfois les planètes s’alignent et j’ai pu emménager chez lui quelques mois avant…

 

et la demande en mariage ?

En juillet 2019 nous sommes partis en vacances aux Açores, un archipel volcanique au milieu de l’Atlantique (Simon voulait partir en Islande, j’ai conservé la longitude mais âprement négocié la latitude). Le premier jour sur l’ile, nous avions prévu une grande randonnée autour d’un immense cratère, Le point d’intérêt phare de l’ile. Mais la météo n’était pas avec nous donc nous nous sommes rabattus sur des visites objectivement peu passionnantes et Simon a râlé TOUTE la journée !

Le soir nous sommes allés au restaurant (il avait choisi et réservé) et au moment du dessert il m’a tendu son téléphone pour regarder une très belle vidéo qu’il avait préparée avec un condensé de photos de nous depuis le début de notre histoire. Puis est apparue une photo de lui, puis plusieurs datant toutes de quelques semaines, quelques jours voire quelques heures seulement avant ce moment ou il tenait une pancarte sur laquelle il avait écrit « veux tu m’épouser ? ». J’ai fondu en larmes, dit oui et il m’a tendu une bague, comme dans les films ! Il avait prévu de faire sa demande au sommet du volcan, d’où la mauvaise tête de la journée et n’a pas pu attendre tellement il était impatient de faire sa demande…

 

 

Quelle ont été les étapes de la préparation de votre mariage ?

Nous avons commencé tout de suite à prévoir le mariage, dès notre retour en France. L’idée de la Provence s’est très vite imposée : Simon est originaire de cette région et mes parents vivent à Saint-Rémy-de-provence dans les Alpilles une partie de l’année. Nous adorons cet endroit et il nous a semblé évident d’organiser notre mariage dans les Alpilles. Un mariage intime dans l’idéal, 30 personnes tout au plus. Peut être le faire à la maison, chez mes parents. Néanmoins nous voulions vraiment avoir à nos cotés pour cette journée bien plus de 30 personnes d’où le choix du Mas Cartier.

 

Le lieu et le photographe du mariage étaient les priorités !

Pour nous il y avait deux choses essentielles : le lieu et le photographe de ce mariage dans les Alpilles, ce sont donc les premiers prestataires dont nous nous sommes occupés, une bonne année avant la date prévue du 19 septembre 2020

Nous avons finalement aussi fait notre mariage en deux temps et avons organisé notre mariage civil chez nous, dans la neige et dans un format très intime (nos parents, nos frères et sœurs et nos témoins) au mois de janvier. Cela nous a aussi donné l’occasion d’annoncer à tous le monde que nous aurions pour septembre un invité supplémentaire : un bonheur n’arrivant jamais seul, j’étais enceinte de 3 mois.

Cependant, organiser un mariage en 2020 s’est finalement avéré être un peu l’enfer (le fait de ne pas être sur place et de devoir tout faire à distance n’a pas été la plus grande difficulté au final).  Je ne suis pas facilement sous pression. Effectivement, je prends des décisions rapides et tranchées. Mais cette drôle d’année a maintenu un suspens un peu insoutenable jusqu’au bout. J’ai aimé planifier notre mariage, choisir les faire-part, la décoration, les musiques mais j’ai détesté devoir composer avec toute la pression supplémentaire induite par la COVID 19. Au final tout s’est bien terminé mais pour la petite histoire, nous sommes descendus à Saint-Rémy-de-Provence le jeudi en ne sachant pas si le mariage se tiendrait le samedi. En effet, à quelques jours près il aurait été annulé…

Quels ont été vos critères pour le choix de votre photographe pour votre mariage dans les Alpilles ?

C’était pour nous, en effet, un prestataire clé car les photos sont ce qu’il reste pour la vie d’une journée de mariage dans les Alpilles. J’ai fait des recherches très rapidement sur mariage.net et surtout sur Instagram. J’en ai contacté plusieurs, dont toi, après avoir regardé leur travail attentivement sur internet et défini avec Simon ce qui nous plaisait. Nous étions sensibles aux lumières, au fait que ses photos ne soient pas posées mais très spontanées, à la poésie qui s’en dégageait. J’avais aussi pour ma part vraiment besoin que le feeling soit bon, je déteste être prise en photo alors que Simon adore et est clairement plus photogénique que moi !!!! Au final et après divers échanges vous étiez deux en lice et nous avons finalement tranché par le prix.

Comment as-tu choisi ta robe de mariée ?

J’ai entamé mes recherches un an avant sans idée précise de ce que je souhaitais. Ma meilleure amie (et témoin) s’est mariée en 2018 et je garde un souvenir mitigé de ses essayages (pour la faire courte, des vendeuses un peu pimbêches qui lui ont fait essayer tout et n’importe quoi, sans la guider et surtout deux tailles en dessous de la sienne histoire d’être bien sûres qu’elle se sente affreuse, franchement j’ai détesté). J’ai pris RDV dans deux magasins en octobre pour tenter de m’en faire une idée plus précise (avec ma maman et ma soeur). Ça a bien fonctionné mais c’était sans compter sur la surprise : je suis tombée enceinte la même semaine.

Bébé prévu pour mi-juillet, mariage mi-septembre avec tout ce qu’induit un post partum. Enfin confinement quelques mois plus tard : j’ai finalement fait des recherches seule. Sur internet dans les collections de prêt à porter et avec les conseils (et souvent divergents) de quelques proches. Quelques modèles sont sortis du lot, puis finalement une seule, la bonne ! Elle était originale, classe et le plus important : allaitement compatible. C’est une Maison Lemoine, marque française basée à Paris. J’ai pu échanger par téléphone avec la créatrice (elle aussi enceinte de 8 mois à ce moment là). Elle m’a donc confortée dans mon choix, m’a conseillé d’atteindre la naissance de ma fille pour être certaine de la taille et le tour était joué ! Simon ne l’a découverte qu’à l’Eglise, si son achat n’a pas été classique nous avons réussi à conserver ça. Et elle lui a beaucoup plu…

En ce qui concerne les accessoires ?

Chaussures : une paire pour la journée, une paire pour danser ! Toutes deux d’une marque que je connais bien histoire d’être sûre de ne pas avoir mal aux pieds, des sandales à talon carré pour la cérémonie et des sandales plates pour la soirée.

Bijoux : je ne porte que des bijoux qui ont une valeur symbolique, y compris dans le quotidien à de rares exceptions près. Ce jour là plus que tout c’était important pour moi. Mes boucles d’oreilles sont celles que Simon m’a offertes pur la naissance de notre fille. Je porte un collier un peu massif. Par contre, j’ai oublié de l’échanger pour le photos contre mon pendentif de tous les jours. Ce dernier avait été offert par mes grands-parents aujourd’hui décédés. Il est traditionnel de la vallée de la Tarentaise en Savoie dont je suis originaire. Il se compose d’une croix chrétienne et d’un cœur en or creux resserrant la chaine. Ce sont, dans la tradition, des cadeaux de fiançailles.

Alliances : nous les avons faites faire par un joaillier sur Briançon. Simon porte un jonc en platine et moi un tour en or blanc et diamants (assorti à ma bague de fiançailles)

A propos du fleuriste…

Coquelicot à St Rémy. Je connaissais son travail, hors de question d’aller ailleurs !!!! Elle a travaillé après avoir vu des photos de ma robe et s’être inspirée de nos faire-parts. Je voulais du blanc et des hortensias (notamment dans mes cheveux), les Açores où Simon m’a demandée en mariage en sont recouverts.

Elle a fait mon bouquet et en a fait découler les boutonnières et la coiffure de la demoiselle d’honneur.